KAWASAKI ZR-7. Bonne graine de Z
Dotée d'un moteur conçu il y a plus de 20 ans, on peut légitimement se demander si la Kawasaki ZR-7 est une bonne affaire avant même de l'avoir essayée. Une question qu'on oublie vite par la suite...
Un comportement inattendu
Le premier contact visuel est plutôt flatteur. Le look classique du moteur aux dimensions généreuses s'intègre harmonieusement dans une robe nettement plus élancée.
Ce qui aurait pu sembler un handicap s'avère un habile tour de passe-passe, surtout dans ce magnifique coloris bleu métal.
Avec ses multiples ailettes de refroidissement, son gros couvercle en bout de vilebrequin abritant l'alternateur (derrière les cylindres sur de nombreuses motos aujourd'hui), le quatre cylindres inspire le respect. Et sa ligne d'échappement chromée une certaine virilité.
Le volume général de la ZR-7 rappelle d'ailleurs davantage les cylindrées supérieures que les roadsters 600 actuels. Ce qui ne manque pas de charme une fois en selle.
L'ergonomie de l'engin est très naturelle. L'étroitesse de la selle au niveau des cuisses tranche nettement avec l'encombrement moteur. Mais, celle-ci s'élargit ensuite sous le fessier et procure un confort épatant.
La position des repose-pied se révèle adéquate, les jambes épousent sans gêne la forme douce du réservoir.
La Kawasaki met immédiatement à l'aise, comme si on l'avait toujours pilotée. Et puis, les premiers tours de roues enfoncent le clou.
Inattendu, le comportement de sa direction est un régal. Agile, presque légère, elle rappelle un peu les motos du milieu des années 80 à roue avant de 16 pouces, sans cette fâcheuse habitude de "tomber" en virage.
La géométrie de cette moto, doublée d'un large guidon, participe grandement à cette impression de facilité ressentie à bord. Malgré ses 230 kg, la Kawasaki réserve une prise en mains très instinctive.
D'autant que son moteur met le pilote à l'abri de réactions brutales.
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